Les huiles hydratantes pour protéger la peau

Les huiles hydratantes pour protéger la peau

Utiliser des huiles végétales sur la peau n’est certainement pas un nouveau concept, puisque cette pratique remonte à plusieurs centaines d’années. La différence aujourd’hui, c’est que la littérature scientifique s’est penchée sur la question et a mis en lumière certains effets fascinants de ces petites potions claires. Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’elles sont «miraculeuses», mais les utiliser adéquatement peut avoir un effet surprenant sur la peau.

Qu'est-ce que c'est?

Les huiles hydratantes regroupent généralement les huiles végétales parfumées (ex: huiles essentielles), les huiles végétales non parfumées et les huiles synthétiques (ex : minérales).

Les premières, les huiles essentielles sont idéalement à éviter puisqu'une majorité d’entre elles ont un fort potentiel irritant et sensibilisant. Oui, elles sentent super bon, mais font souvent plus de torts que de bien. Utilisez une bougie parfumée vous procurera tout autant de plaisir odorant, sans causer de dommages à votre peau. ;)

Les deuxièmes, les huiles végétales, sont vos meilleures alliées. Nous y reviendrons plus loin dans l'article.

Les troisièmes, les huiles minérales, bien qu’elles n’aient pas une très bonne réputation, ne sont pour la plupart pas aussi mauvaises et dommageables qu’on le laisse entendre. Toutefois, à ingrédients égaux, utiliser ceux qui proviennent directement de la nature est toujours plus intéressant.

Fait intéressant: Bien qu’elles soient souvent appelées «huile visage», les huiles hydratantes fonctionnent tout aussi bien pour le corps, et les cheveux.

Les huiles hydratantes c'est pour qui?

Les huiles hydratantes peuvent être utilisées par tous les types de peaux (oui oui, même grasses), mais sont particulièrement appréciées de ceux qui ont la peau sèche par moment (ex : l’hiver) ou… tout le temps! L’important est de bien choisir le type d’huile qu’on utilise et la façon dont on les utilise.

Ce qu’il faut savoir, c’est que les huiles contiennent plusieurs excellents ingrédients   (antioxydants, émollients, humectant, etc.), mais manquent généralement de plusieurs autres éléments essentiels pour la peau tels les réparateurs de la barrière d’hydratation (niacinamide, céramides, acide hyaluronique, etc.) Elles ne peuvent donc pas remplacer un bon hydratant bien formulé. Elles sont toutefois parfaites pour garder l’eau à l'intérieur de la peau, lui donner un coup d’éclat et l'apaiser! Mieux vaut donc les voir comme un super «boost» pour la peau. En d’autres mots, elles sont le joueur de soutien dans votre routine, non pas le leader.

Bien que plusieurs compagnies propose des huiles «uniques» (ex. pure huile de jojoba, d’argan ou de marula), mieux vaut privilégier les assemblages de plusieurs huiles qui fournissent une panoplie d’éléments différents, mais clés à la peau.

Comment les utiliser?

Ce qui est intéressant avec les huiles, c’est que leur utilisation est très versatile. Mélangez quelques gouttes à votre hydratant quotidien pour le rendre plus riche (une excellente d’adapter sa routine au fil des saisons sans avoir à acheter de nouveaux produits). Déposez quelques gouttes sur votre visage après l’avoir nettoyé pour l’apaiser, faites suivre de votre sérum habituel. Appliquez quelques gouttes d’huile après avoir complété votre maquillage pour un coup d’éclat instantané ou encore mettez quelques gouttes sur la pointe de vos cheveux.

Vous verrez, après quelques utilisations vous serez convaincus de l’effet bénéfique des huiles sur votre corps;) 

 

Références:

Antignac E, Nohynek GJ, Re T, et al. Safety of botanical ingredients in personal care products/cosmetics. Food Chem Toxicol. 2011;49:324.

Baumann, Leslie S.. Cosmeceuticals and Cosmetic Ingredients (p. 24). McGraw-Hill Education.

Current Allergy and Asthma Reports , July 2016, page 51

Herro E, Jacob SE. Mentha piperita (peppermint). Dermatitis. 2010;21:327.Antignac E, Nohynek GJ, Re T, et al. Safety of botanical ingredients in personal care products/cosmetics. Food Chem Toxicol. 2011;49:324.

 

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