Après la partie 1 de notre article sur le soleil, on comprend un peu mieux pourquoi nos parents insistaient autant afin que nous mettions notre crème solaire religieusement! C’est extra important de se protéger du soleil. Vous êtes-vous toutefois demandé comment concrètement ça fonctionne un écran solaire? On élucide le mystère dans ce deuxième article!
Un écran solaire, c’est quoi?
Concrètement, c’est un produit qui contient des ingrédients actifs qui nous protègent des rayons UV. Il existe sous plusieurs formes, textures, marques, etc. , mais globalement, leur rôle est toujours le même : nous protéger. Pour y arriver, les écrans solaires contiennent des filtres UV. Ces derniers peuvent être soit physiques, chimiques, ou les deux.
Les filtres chimiques sont probablement les plus répandus et aussi les plus controversés… vous avez déjà entendu que la crème solaire c’est aussi dangereux que le soleil? Eh bien, on vous parlait assurément de crèmes à filtres chimiques.
Leur principe est simple : ils absorbent les rayons uv... en les convertissant en chaleur. (On se rappelle ici la loi qui dit : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme…) De cette façon, c’est comme si les rayons étaient «désactivés» et donc moins dangereux pour nous. Les filtres chimiques les plus communs sont l’avobenzone, l’homosalate, l’octocrylene, l’oxydobenzone, etc. Ces ingrédients sont considérés comme pharmaceutiques et doivent donc avoir un numéro d’identification de médicament (din) et passer une série de tests et de formulaires prescrits par Santé Canada.
Les filtres physiques (ou filtres minéraux), pour leur part, fonctionnent en diffusant et réfléchissant les rayons UV. On les perçoit souvent comme des barrières qui bloquent les rayons, de par leur nom, mais ce n’est pas exactement comme cela qu’ils fonctionnent. Les plus communs sont l’oxyde de zinc et le dioxyde de titane. Contrairement aux filtres chimiques, ils sont considérés par Santé Canada comme des produits naturels.
Règle général, un bon écran solaire bien formulé fonctionnera très bien, qu’il soit chimique ou physique, et les modalités d’applications resteront les mêmes. Dans la dernière partie de nos articles sur le soleil, nous ferons un petit topo pour vous aider à déterminer lequel choisir.
Le FPS?
Le facteur de protection solaire (FPS) est indiqué sur toutes les étiquettes d’écrans solaires. Il est «une mesure relative du temps qu'il faudrait pour que la peau non protégée brûle au soleil par rapport au temps qu'il faudrait si la quantité recommandée d'écran solaire était utilisée. » En théorie, avec un FPS 30, on pourrait passer 30x plus de temps au soleil sans attraper de coup de soleil. Attention : la théorie et la pratique c’est bien différent, alors on ne prend pas cette règle pour acquise...plusieurs autres facteurs entrent en jeu. Le FPS nous renseigne également sur la proportion des rayons UVB bloqués par l’écran solaire :
FPS |
% des rayons UVB bloqués |
4 |
75 |
8 |
87,5 |
15 |
93 |
30 |
96,7 |
50 |
98 |
60 |
98,3 |
Comme le tableau ci-haut le montre, on ne double pas le % de rayons bloqués si on double le FPS. Au delà de FPS 60, c’est généralement plus du marketing qu’autre chose.
Écran solaire à large spectre
Comme on l’a vu précédemment, les rayons du soleil sont divisés en plusieurs catégories. Lorsqu’on parle d’un écran solaire à large spectre (et c’est ce que vous devez rechercher), on entend une protection contre les rayons UVA et UVB. Alors honnêtement, tant qu’à prendre la peine d’appliquer un écran solaire…. Aussi bien en prendre un complètement efficace!
La date d’expiration?
On a souvent tendance à penser que même si un produit est expiré, il est encore bon, et bien que ce soit vrai pour plusieurs items, ne prenez pas de chance avec les écrans solaires. S’il est expiré, procurez-vous en un autre.
Maintenant que nous avons abordé le soleil et les écrans solaire, il reste un dossier bien intéressant : Comment choisir un écran solaire et comment bien l’utiliser! Rendez-vous demain pour le dernière article de cette semaine sur le soleil!